Le corps social est rongé par un cancer généralisé

(Digression) Le corps social humain, dans toute son extension transnationale, est rongé par un cancer généralisé qui colonise l'intégralité de ses organes à différentes échelles,  le plus fortement pour ses organes centraux nerveux, compromettant ses choix et son existence même...


Comme tout cancer, celui-ci tend à s'étendre partout ; toute parcelle de l'organisme ciblée comme à mettre au pas de sa substance, mortifère mais extensive. Diffus, intégré dans les structures vitales, se masquant des réactions de rejet (c'est là son principe même), il n'est pas reconnu comme tel par les cellules qui le côtoient ; pire, elles sont attirée par sa croissance exponentielle érigée comme seul critère d'évaluation auto-justificatif.

Dès lors, que faire ? se demandent les quelques globules blancs qui ont reconnu sa face monstrueuse et l'ont inscrite dans leur bestiaire, catégorie "à détruire".
Il faut faire ce qu'ont toujours fait les globules blancs que nous sommes, pardi !

• Apprendre la forme reconnaissable du mal, l'étudier, la cerner dans ses actes et sa structure afin de se donner les moyens de le reconnaitre à nouveau, dans toutes les circonstances. Apprendre à déconstruire ses messages chimiques de propagande sur son innocuité et de son auto-justification.
  Lymphocytes B reconnaissant les antigènes
• Communiquer cette connaissance nouvellement acquise à ses semblables globules blancs non encore armés, transmettre ces marqueurs de reconnaissance de ces tumeurs cancéreuses, sous un maximum de leurs formes, diffuser le plus largement cette connaissance par toutes les veines à disposition, même celles, nombreuses, colonisées par le cancer à ses fins, en les détournant.
  Lymphocytes T auxiliaires aidant à amplifier la réponse immunitaire
  
• Stimuler la réponse immunitaire : mobiliser l'action à grande échelle contre l'envahisseur tumoral, globalement par le biais de l'éveil de la connaissance, mais aussi en stimulant le déclenchement d'actions locales contre ses tumeurs multiples.
  Lymphocytes T cytotoxiques, lymphocytes NK, macrophages

Ainsi la Nature, bien avant nous, a trouvé la voie pour défendre les organismes contre leurs pathologies. Nous humains qui nous déclarons intelligents, il nous suffirait de suivre cet exemple ; nous n'arrivons pourtant pas à le mettre en œuvre efficacement. Le cancer de l'égoïsme humain, agenouillé devant le veau d'or et déployant ses structures de contrôle autour de celui-ci pour le servir (ploutocratie des lobbies, productivisme, propagande médiatique, marketing de la frustration, auto-censure individuelle inconsciente...), a-t-il déjà définitivement gagné ?
Le cancer actuel ne verra-t-il sa disparition que conjointe à celle de l'organisme hôte lui-même ?