Ce qu'il faut détruire

Cette page à pour but de regrouper, pour diverses thématiques, notre vision des choses puis, dans un ordre d'accessibilité pour l'internaute citoyen, des contenus sur chaque sujet : courts reportage et synthèses, documentaires et films, documentation de fond, moyens d'agir.

L'objectif n'est pas la prescription prosélyte d'opinion mais de permettre un regard critique sur ces sujets en les abordant sous cet angle et en pointant des sources d'information et documentation éclairantes.

Cette page est vouée à évoluer dans le temps.

La société totalitaire de consommation

Libéralisme : doctrine socio-économique prônant un système dans lequel l'état intervient au minimum dans la vie économique et sociale. Le marché des biens et services règne comme seul maître ; la "main invisible", métaphore de sa supposée auto-organisation, s'attache à huiler les rouages et équilibrer l'ensemble. Chaque individu est réduit au statut d'agent économique pour lequel tout est échange marchand.

Le système libéral se drape sous la liberté individuelle (liberté d'entreprendre, liberté de se planter et d'être miséreux, malade, liberté totale des échanges libérés de toute morale ou éthique puisque seules les règles du marché sont appelées à régner).

La réalité est tout autre : il installe un système totalitaire marchand, et l'instille au sein des individus, ses sujets, devenus consommateurs. Car dans un tel système marqué par la libération des cynismes personnels, gagner plus implique pour le possédant produire plus. Or, tout ce qui est produit, même les biens et services les plus inutiles, doit être consommé pour être rentable.

Ceci explique pourquoi consommation et croissance forment l'axe cardinal de notre civilisation.

Les biais sont évidents :
  • Pour satisfaire les appétits individuels, et par ce moteur même, le système ne cesse de croitre, de s'étendre, de consommer plus pour pouvoir produire plus et gagner plus : au final un emballement de la consommation des ressources naturelles de notre planète qui ne sont pas infinies.
  • Corolaire : la finitude des ressources implique la mise en place de stratégies d'accaparement par les acteurs du marché. Qu'ils soient étatiques (guerres d'Irak, d'Afghanistan) ou privés au sein au sein d'un état (lobbying et corruption pour détourner les lois de protection environnementales, comme pour les gaz de schistes aux USA par exemple, et bientôt en France : accaparement du bien commun qu'est l'environnement par des intérêts privés individuels)
  • L'individu, enfin, pion unitaire du système, est voué au rôle de docile consommateur. Mis au fer du productivisme où il passe de plus en plus de temps malgré les gains techniques de productivité, il reçoit dès le plus jeune âge l'injonction sacrée de consommer. Il produit pour consommer, car il faut qu'il consomme pour que soient produits et rentables les biens et services qu'il acquerra goulument, dans un geste compulsif comme pour compenser la frustration consumériste que les plus de 2000 signaux publicitaires auxquels il est arbitrairement soumis par jour lui instillent constamment.
    Nous.
L'imposition de ce système, depuis les années 70', mène l'humanité à sa perte ou tout du moins à son malheur flagrant (inégalités, faim dans le monde, destruction des écosystèmes, pressurisation de l'humain...). Beaucoup le reconnaissent, y compris dans les salons confortables, nul n'arrive à infléchir la course.

Pour aborder le sujet :
  • (vidéo) Le Travail, pourquoi ? par M. Mondialisation (partie 2/2)
    Un court film en français, 2 fois 15 minutes, qui résume les grands travers de notre société de consommation, qui sont ses principes fondateurs, sous la perspective du travaillisme et ses (non) raisons.
  • (film) De la servitude moderne, par Fean-François Brient
    Film dénonçant également les rouages de la société du spectacle, sur le mode du détournement de Guy Debord, auteur du concept et livre du même nom. Ce film nous jette froidement à la face notre situation d'esclaves modernes qui s'ignorent, consommateur, situation décortiquée méthodiquement et exposée sans concessions.
    On ne saurait trop recommander ce film même s'il vaut mieux s'être posé quelques remises-en-question en amont...
  • (film) Zeitgeist : moving forward, de Peter Joseph (en anglais sous-titré fr - non sous-titré ici)
    "This shit has got to go."
    Je vous laisse faire votre opinion sur le film. Ne pas se laisser rebuter par le départ : sont repris les concepts de base que sont la génétique/épigénétique et déterminisme/relativisme social, avant d'enchainer.
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Plus de développements :
  • (film) L'An 01 (en 9 parties) Doillon/Gébé/Resnais/Rouch - 1973
    Ca n'a pas de sens ? Non ça n'a pas de sens. En effet. Bon ; alors on arrête tout, tous. On se pose ; et on réfléchit. Et puis on voit ce qu'on a besoin de redémarrer. Allez, chiche...
  • (film) In girum imus nocte et consumimur igni (extraits / film entier), Guy Debord
    Le nom du film est un palindrome latin : il se lit dans les deux sens indifféremment. Ce film est antérieur à De la servitude volontaire pointé ci-dessus, tourné par Debord lui-même. Le message passe, mais à mon sens le discours est complexe, comme l'est le livre de l'auteur. Exigeant.
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Pour creuser le sujet :

... à suivre...

2 commentaires:

  1. Lundi 8 avril 2013


    Aux administrateurs de antimédiocratie,

    http://www.lavenirduquebec.org/

    Un article paru chez vous m’a particulièrement touché :Pourquoi j'irai pisser dans l'urne dimanche…

    À partir de nos faibles moyens, nous mettons en ligne un site d’opinion favorable à l’avènement d’un Québec républicain indépendant, socialiste et laïque. Au Québec, la dictature médiatique est plus puissante qu’en France, le socialisme est marginal et les religions s’imposent. Nous nous sommes permis de placer votre nom parmi les liens utiles que nous suggérerons à nos éventuels visiteurs. Il y a aussi que nous avons besoin de la contribution de nos camarades républicains, démocrates français. La France exerce encore une grande influence au Québec.

    Si, parce que vous ne voulez pas être associés à notre image, vous avez quelque objection à ce que votre site soit annoncé chez nous, vous n’avez qu’à nous le faire savoir et nous agirons selon votre volonté. Par contre, si vous estimez que notre contribution est un apport positif pour l’avancement du progrès social et politique au Québec et en Occident, nous serions honorés de faire partie de vos liens, aujourd’hui ou plus tard.

    Merci,

    Michel Rolland,
    pour l’Avenir du Québec

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  2. Bonjour, cela ne me pose pas de problème, vous êtes libres de pointer vers les sources que vous souhaitez.
    Et à mon sens quand bien même celles-ci ne seraient pas "d'accord", du moment que vous restez neutre dans la citation. C'est mon avis.
    NB : adresse générique du site, via le nom de domaine que j'ai souscrit :
    http://antimediocratie.org
    Bien cordialement.

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