(Digression) Le corps social humain, dans toute son extension transnationale, est rongé par un cancer généralisé qui colonise l'intégralité de ses organes à différentes échelles, le plus fortement pour ses organes centraux nerveux, compromettant ses choix et son existence même...
mardi 22 février 2011
dimanche 20 février 2011
La société totalitaire de consommation
Libéralisme : doctrine socio-économique prônant un système dans lequel l'état intervient au minimum dans la vie économique et sociale. Le marché des biens et services règne comme seul maître ; la "main invisible", métaphore de sa supposée auto-organisation, s'attache à huiler les rouages et équilibrer l'ensemble. Chaque individu est réduit au statut d'agent économique pour lequel tout est échange marchand.
Le système libéral se drape sous la liberté individuelle (liberté d'entreprendre, liberté de se planter et d'être miséreux, malade, liberté totale des échanges libérés de toute morale ou éthique puisque seules les règles du marché sont appelées à régner).
La réalité est tout autre : il installe un système totalitaire marchand, et l'instille au sein des individus, ses sujets, devenus consommateurs. Car dans un tel système marqué par la libération des cynismes personnels, gagner plus implique pour le possédant produire plus. Or, tout ce qui est produit, même les biens et services les plus inutiles, doit être consommé pour être rentable.
Ceci explique pourquoi consommation et croissance forment l'axe cardinal de notre civilisation.
samedi 19 février 2011
Lobbying de l'industrie agroalimentaire contre le jardin Bio et les micro-productions locales
Un article afin de relayer cette information invisible depuis la France : les lobbys agroalimentaires, dont Monsanto, tentent d'étouffer les "jardins Bio" et la micro-production locale qui ne répondraient pas à leurs standards de production (agriculture intensive, pesticides, intrants chimiques, OGM, concentration, standardisation...).
Comment ? Au travers du Food Safety Modernization act of 2009. Ce dernier prévoit en effet la mise sous contrôle de l'état (des lobbys qui instrumentent ce dernier ? Je dois faire du mauvais esprit...) des petites exploitations ne répondant pas aux normes édictées. Objectif de la manœuvre : pousser à la faillite les petites exploitations ne pouvant supporter l'investissement d'une mise aux normes ou ne le souhaitant pas, marginalisation des pratiques locales, éviction des filières et pratiques alternatives. Enjeux : laisser les grandes industries seules sur un marché totalement dépendant.
Il ne faut pas croire que cela ne nous concerne pas ; nous prenons en effet la même voie, sous les coups de boutoirs d'une Europe dont les règlement et normes s'imposent. Exemple l'obligation pour les fermes d'installer des laboratoires quasi-stériles pour leurs opérations de traitement des aliments, l'interdiction de pratiques ancestrales fromagères ou, plus inquiétant encore, l'interdiction progressive par la loi des pratiques phytothérapeutiques ancestrales, durables, maîtrisées et efficaces... sauf sur le plan capitalistique pour les gros de l'industrie pharmaceutique bien sûr (l'infusion de pissenlit ou queues de cerises, ramassés au coin du jardin, ne leur rapporte rien).
Le néo-libéralisme et ses principes de marché libre, autorégulation et déréglementation, se vend comme principe de liberté ; en réalité il aboutit à la mise en place d'un système totalitaire marchand dans lequel les intérêts financiers de quelques grandes structures finissent par s'imposer à tous inconsidérément de toute autre considération non capitalistique. Le citoyen, dépossédé dans un premier temps de son savoir faire (prolétarisation, procédurage) et de ses capacités critiques (baisse de l'éducation [1], système médiatique spectaculaire de contrôle [2]), l'est peu à peu de ses capacités de subsistance remise entre d'autres mains, ce qui, d'une manière ultime, l'asservit totalement au système.
Savoir faire, esprit critique, subsistance.
Celui qui contrôle la nourriture édicte les règles.
mardi 15 février 2011
Notion : la révolte
L'esprit humain s'articule autour de 3 principes fondamentaux, selon Bakounine, que sont l'animalité humaine, la pensée et la révolte, Camus qualifie cette dernière de "métaphysique" et insufflée par la prise de conscience du profond désaide (1) humain (voir note... ou pas).
Pour ce dernier, la révolte métaphysique est la nécessaire conséquence de deux perceptions antinomiques qui investissent l'individu :
- Conscience de l'universalité - l'individu ressent de plus en plus l'universalité de sa qualité d'être humain et des droits et devoir qui en découlent (on peut illustrer cela par l'avènement récent de la notion de Droits de l'Homme). Il s'agit d'une prise de conscience qui n'est pas personnelle (ma liberté pratique à un instant t, ma dignité, ...) mais universelle (la liberté, la dignité humaine, ...)
- Principe de réalité - dans le même temps, l'individu constate, dans la pratique, la négation pure est simple de ces principes d'universalité (l'arbitraire, l'injustice, ... règnent) : c'est la constatation déchirante de l'absurde
Pour ce dernier, la révolte métaphysique est la nécessaire conséquence de deux perceptions antinomiques qui investissent l'individu :
- Conscience de l'universalité - l'individu ressent de plus en plus l'universalité de sa qualité d'être humain et des droits et devoir qui en découlent (on peut illustrer cela par l'avènement récent de la notion de Droits de l'Homme). Il s'agit d'une prise de conscience qui n'est pas personnelle (ma liberté pratique à un instant t, ma dignité, ...) mais universelle (la liberté, la dignité humaine, ...)
- Principe de réalité - dans le même temps, l'individu constate, dans la pratique, la négation pure est simple de ces principes d'universalité (l'arbitraire, l'injustice, ... règnent) : c'est la constatation déchirante de l'absurde
dimanche 6 février 2011
DIASPORA* - reconquérir le réseau social
On ne peut nier aujourd'hui l'importance qu'ont pris et prennent encore les réseaux sociaux. Qu'ils soient professionnels ou personnels.
Importance en quantité (nombre important et en pleine croissance d'utilisateurs réguliers) et qualité (on a pu lire que Facebook devient, chez les jeunes, le portail d'accès à Internet avant même la messagerie électronique ou le moteur de recherche).
Une concrétisation de ce fait a pu se voir récemment dans les évènements en Tunisie par exemple, durant lesquels le réseau social le plus prégnant au monde a été l'un des principaux vecteurs d'échange, d'émulation et d'organisation utilisés par les masses en mouvement.
C'est à ce titre que nous, utilisateurs de ces nouvelles "infrastructures logicielles", devons aujourd'hui nous pencher sur la mise sous contrôle et en transparence de ces nouveaux moyens de communication. Pour qu'Internet deviennent un émancipateur de l'esprit humain, ce dernier doit s'enquérir de la mise sous contrôle démocratique de ses outils. Dans le cas contraire, Internet ne sera qu'un carcan de contrôle de plus à la solde des autorités (rarement légitimes) ou des intérêts financiers (les deux étant volontiers de mèche à notre époque).
DIASPORA* est un outil qui prend le bon chemin.
Importance en quantité (nombre important et en pleine croissance d'utilisateurs réguliers) et qualité (on a pu lire que Facebook devient, chez les jeunes, le portail d'accès à Internet avant même la messagerie électronique ou le moteur de recherche).
Une concrétisation de ce fait a pu se voir récemment dans les évènements en Tunisie par exemple, durant lesquels le réseau social le plus prégnant au monde a été l'un des principaux vecteurs d'échange, d'émulation et d'organisation utilisés par les masses en mouvement.
C'est à ce titre que nous, utilisateurs de ces nouvelles "infrastructures logicielles", devons aujourd'hui nous pencher sur la mise sous contrôle et en transparence de ces nouveaux moyens de communication. Pour qu'Internet deviennent un émancipateur de l'esprit humain, ce dernier doit s'enquérir de la mise sous contrôle démocratique de ses outils. Dans le cas contraire, Internet ne sera qu'un carcan de contrôle de plus à la solde des autorités (rarement légitimes) ou des intérêts financiers (les deux étant volontiers de mèche à notre époque).
DIASPORA* est un outil qui prend le bon chemin.
samedi 5 février 2011
Ca sent le gaz... de schiste
Après avoir ravagé une partie des États Unis (un visionnage du documentaire Gasland et des pages d'information ci-dessous devrait vous convaincre de la non exagération du terme), les compagnies d'exploitation des gaz de schistes se penchent avidement sur le sous-sol français...
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