Bonjour à tous.
(Un peu de vain lyrisme pour commencer cette année. :-)
Nous tenions à vous présenter les meilleurs vœux de l'Agora anti-médiocratie pour cette année qui commence, bien évidemment. Une bonne santé et de l'épanouissement personnel, dans la mesure du possible, avant tout autre chose bien sûr.
Dans une société travailliste et "économifiée" cependant, ces premiers sont largement conditionnés par la qualité de vie professionnelle ainsi qu'à l'insertion dans le monde du travail. Les sourdes menaces qui planent sur nos états, armées du concept de la dette publique privatisée - et sa suite de chiens que sont les agences de notations, les instances européennes et autres FMI... - tendent à tailler en pièces cet épanouissement, à nous mettre au fer du productivisme, à dégrader nos moyens de subsistance pour concentrer toujours plus la richesse et satisfaire à la pulsion primaire d'accaparement qui est l'un des deux versants de la personne humaine.
Il va de soi que les "fétus de paille dans le vent violent de l'histoire" que nous sommes en seront affectés. C'est donc sans illusions que nous devons nous souhaiter le meilleur. Sachons faire la part des choses et n'oublions pas qu'une société vivable et équilibrée n'est pas une chose qui va de soi et tombe tout cuit dans la bouche du citoyen : la résistance active devient nécessaire, le combat (des idées, pour le moment) s'impose.
Si nous n'avons pas le courage d'y entrer maintenant, une bonne fois pour toute, alors nous allons être balayées dans notre multitude sans cohérence et enlisés dans la perspective du retour à la féodalité qui se précise aujourd'hui.
Souhaitons-nous donc le meilleur, bien sûr, mais n'oublions pas de rester (1) curieux, (2) ouverts et (3) alertes.
Pour combattre (1) la perte des savoirs (qui sont le terreau nécessaire à l'esprit critique), (2) la propagande ambiante qui nous insuffle idées préconçues et autocensure, et (3) le désinvestissement politique (conséquence logique des précédents).
Révolte et résistance sont hautement jubilatoires.
Ne souhaitons pas, faisons. Ces non-vœux réaffirment donc notre volonté de diffuser ici du contenu nécessaire, certainement pas suffisant, à ce réinvestissement politique, critique et dans les savoirs citoyens. Ils pourraient constituer l'édito qui n'existe pas encore.
Pour conclure : l'analyse de la situation actuelle, en suivant le mot d'ordre qu'il faut toujours s'attaquer aux causes et non aux symptômes, nous mène à la conclusion que doit être combattu avec la plus grande énergie le principal levier de la mise en pièce du contrat social : le piège de la dette. A ce titre nous nous focaliserons souvent sur cet aspect pour informer, convaincre et mobiliser. Par capillarité, petit à petit, un convaincu devenant une source d'information pour d'autres...
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