samedi 18 avril 2009

Crise économique et Etats-Unis

Quelques rappels historiques, pour arrêter d'entendre que les gentils américains sont venus nous sauver de la guerre et que nous leur devons tout. Je mets les liens et vous laisse lire...

Sur la crise de 29 et la propagation à l'Europe :

Sur IBM et le régime nazi :

Autre rappel : les femmes avaient déjà le droit de vote en 1933 en Allemagne.

jeudi 16 avril 2009

Sols agraires, agriculture intensive et biodiversité

L'agriculture intensive, chimique et anti-naturelle, constitue rien moins qu'un viol de la terre arable, situation que cette dernière ne saurait supporter bien longtemps avant de se "suicider". On la comprend...

Nous ne faisons plus de culture en Europe, nous gérons des pathologies végétales.
On maintient en vie des plantes qui ne demandent qu'à mourir.

Nous ne nous intégrons plus au sein des cycles naturels, nous les contraignons au delà de toute notion d'équilibre biologique (rendement, rendement, rendement...) puis nous traitons les pathologies qui sont naturellement la conséquence d'un tel déséquilibre (pesticides, fongicides, hormones, OGM, ...), traitements qui dénaturent encore plus le cycle, et la boucle est bouclée.

Je feuilletais l'autre jour, chose qui ne m'était je dois l'avouer jamais arrivé, le magazine Cultures. Vous n'imaginez pas à quel point ce que Claude Bourguignon dénonce là est vrai : c'est un publi-reportage de long en large, fongicide par ci, désherbant par là, semences bidules qui déchirent mais qu'il faut racheter chaque année, ... Problème, solution (miracle, et chimique). Problème, solution (miracle, et chimique). Problème, ... Assez alarmante, ma lecture.


Claude Bourguignon - Revitalisation biologique des sols

mardi 14 avril 2009

Retour à l'ensauvagement

Êtes-vous vous aussi encore frappé de cécité chronique ?
Interview de Nicolas Hulot dans le cadre de l'émission Capital sur M6.


Source : émission Capital, M6
http://www.dailymotion.com/video/x8v3k4_retour-a-lensauvagement_news

Vivre et penser comme des porcs

"Vivre et penser comme des porcs" est le titre d'un livre de Gilles Châtelet, mathématicien de son état, qui a la fin de sa vie - juste avant qu'il ne mette fin à ses jours, pour être précis - jette son désarroi sur l'état et la marche de notre société (pour ne pas dire civilisation) capitaliste, consumériste, "zombifiante" actuelle.

Un extrait qui résume bien la problématique cruciale abordée :

Promouvoir un travail sans temporalité propre, totalement inféodé à la commande sociale – qu'elle vienne du fouet ou de la faim pour le travail-corvée ou d'une psychologie mutilée de cyber-zombie pour la Surclasse –, incapable de s'articuler avec une intensification de l'individuation pour de grandes masses humaines, bref, se contenter de faire proliférer les cas particuliers d'une espèce : serait-ce tout ce qu'il reste à espérer de l'humanité ?
Vivre et penser comme des porcs, de Gilles Châtelet, Gallimard, p. 160


Une lecture cinglante de remise-en-cause que je ne saurais trop vous conseiller même si elle s'avère radicale -- l'esprit critique, le vrai : celui qui n'hésite pas à aller jusqu'à la sape pure et simple des principes qui nous semblent pourtant acquis comme "fondamentaux", étant toujours plus que le bienvenu, bien qu'étant généralement, et peut-être aujourd'hui plus que jamais, des plus rares... (Ô contresens de l'histoire !)

Pour citer un blog : "Un seul reproche… c’est d’avoir rabaissé le porc à notre image."

En avant-goût :
Ju²

mardi 7 avril 2009

Notre civilisation récente est construite sur un cimetière indien !

Eh oui, les multiples films et romans d'horreur à la Stephen King (of the soup) et autres qui font référence à cette fameuse caractéristique burlesque d'être "construit sur un ancien cimetière indien", confère "Simetière" ou autre "Braindead / Dead Alive", sont tout à fait dans le vrai car c'est une vérité générale à grande échelle.

Lisez-donc à ce titre les propos désabusés de Chef Seattle ci-dessous qui fustige par avance l'avidité, le détachement de la Terre, l'irrespect à l'endroit de cette dernière, le nihilisme in fine, ... de notre civilisation occidentale venue envahir un territoire et, violemment, l'asservir, le rentabiliser, le saccager, le détruire aujourd'hui.
Adieu ruisseaux, prairies, bisons, aigles et mémoires ancestrales, place à la conquête sauvage de la Nature, le déracinement des êtres et la violence totale. "Nous verrons." conclut Chef Seattle - c'est tout vu, malheureusement.

Nous n'avons pas su écouter des propos si sages qui prédisaient bien avant l'heure le futur noir que nous sommes en train de construire pour nos enfants. Pire, tout porte à croire qu'on les a raillés - puis oubliés comme balivernes d'un autre âge, quand elles sont intemporelles.

Soyons maudits à jamais sur notre cimetière indien.
Ju²

lundi 6 avril 2009

Une crise hors norme, par James K. Galbraith

Une remise en cause, par un économiste de renom qui ne se contente pas de suivre le sens du vent, de l'approche de la crise par nos chers politocards internationaux et des modèles descriptifs sur lesquels ils se basent comme sur parole d'évangile : il se pourrait que la présente secousse socio-économique dépasse tellement les derniers hoquets de l'économie qu'elle sorte du champs descriptif et prédictif de nos modèles de "calcul" fondés sur des hypothèses invérifiées relevant de la plus simple pensée magique.

Les propositions de l'auteur pour sortir de l'ornière sont à la hauteur de celles mises en oeuvre lors de la crise de 29, exception faite que nous ne "bénéficierons" pas d'une guerre pour relancer la production.

Si ce point de vue s'éloigne de la politique de l'autruche en vigueur actuellement, il n'en reste pas moins que certains griefs peuvent lui être appliqués, et notamment le non-abandon de la sacro-sainte idée que la croissance et la production (pour ne pas dire le productivisme absolu) sont les piliers nécessaires de la (de toute ?) société.
L'un des moyens d'interventionnisme évoqué est l'emploi des chômeurs par l'état à des tâches allant dans le sens de la "durabilisation" de nos moyens énergétiques notamment ; cependant n'est-il pas antinomique d'investir le durable dans le but... de relancer une croissance humaine productiviste, croissance même qui est en train de consumer à grands feux notre écosystème entier ?

Qui suis-je ? Où suis-je ? Dans quel état j'erre ? Malgré les baffes, l'humanité ne se pose toujours pas vraiment la question du "où vais-je ?".

Je vous laisse lire.

Une crise hors norme, par James K. Galbraith
Partie 1/2 : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2609
Partie 2/2 : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2618
Source en anglais : http://www.washingtonmonthly.com/features/2009/0903.galbraith.html

Sources :
Washington Monthly : http://www.washingtonmonthly.com
Contre Info .info : http://contreinfo.info
Merci à http://citoyen.eu.org

Ju²

lundi 30 mars 2009

Salon Planète Durable

Le salon Planète Durable a pour objectif d'informer sur les enjeux environnementaux à travers notamment des conférences, des débats et des animations. C'est aussi une véritable source d'inspiration pour mettre en place des solutions concrètes et limiter, chaque jour, notre impact écologique sur la planète.


Du jeudi 2 au dimanche 5 avril 2009
Lieu : Hall 7-1 - Paris expo, Porte de Versailles, Paris
Heures d’ouverture : 10h à 19h

Guide du visiteur

Eilema

vendredi 27 mars 2009

Le système économique est-il un système de Ponzi ?

L'affaire Madoff a révélé un système d'escroquerie déjà connu dans les années 1920 et qui fit notamment la fortune de Charles Ponzi : le système de vente pyramidale, aussi appelé la chaîne de Ponzi.
Ce système constitue un réseau dont les membres paient pour entrer et doivent recruter de nouvelles personnes qui devront verser à leur tour un droit d'entrée. Chaque recruteur reçoit une part des droits d'entrée, l'autre part étant répartie dans la chaîne des recruteurs successifs, et ceci jusqu'à explosion de la bulle spéculative.

Un exemple simple : Imaginons que quelqu'un vous propose de lui donner 10€ et de vous rendre 20€ (Soit 100% d'intérêts...)



Bien entendu, le système n'est jamais aussi explicite...

On peut par exemple se demander si le système économique global est une chaîne de Ponzi. On trouve alors de grosses similitudes :
  • La stabilité du système n'est pas garantie
  • Le recrutement de nouveaux membres dans le système doit permettre de fournir par leur travail la richesse nécessaire aux anciens : enfants, population des pays pauvres
  • Le système dépend d'un élargissement de la base de la pyramide : basé essentiellement sur une hypothèse de croissance infinie
Certains avanceront quelques arguments contraires mais fort discutables :

  • Le système capitaliste semble stable
    Son histoire est relativement courte et la crise systémique actuelle (2008-2009) en dévoilent chaque semaine de nouvelles faiblesses
  • Le recrutement se fait naturellement, sans effort particulier de recrutement
    Depuis quand les enfants naissent-ils de leur propre volonté, et les pauvres se font-ils exploiter de leur plein gré ?
  • Les anciens permettent grâce à leurs investissement en capitaux aux nouveaux entrants de travailler et d'épargner.
    Ça tourne en rond, non ? Lire "Le petit Prince" lors de sa visite de la quatrième planète, celle du businessman...
Eilema

lundi 16 mars 2009

Quelques principes de management...


Voici un petit florilège de satires de l'organisation du travail...

Le principe de Peter

Énoncé :

Tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence.
Corrolaire :
Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité.

Quelques explications :

Dans une entreprise, en théorie et dans l'idéal, les employés compétents sont promus, et les incompétents restent à leur place. Donc un employé compétent grimpe la hiérarchie jusqu'à atteindre un poste pour lequel il ne sera pas compétent. À ce stade-là, il devient donc un incompétent qui va occuper son poste indéfiniment.

Au final :

  • un incompétent garde son poste
  • un employé compétent promu est remplacé par un autre employé, potentiellement incompétent
  • si le nouvel employé est compétent, il sera promu et remplacé à son tour par un nouvel employé jusqu'à ce que le poste échoie à un incompétent.

Le principe de Dilbert

Le principe de Dilbert (bande dessinée de Scott Adams) est une extension du principe de Peter :
Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : l'encadrement.

La loi de Parkinson

Le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement.
Cette loi exprimée en 1958 est basé sur des observations de l'administration britannique selon lesquelles le nombre d’employés au Bureau des affaires coloniales ne cessait de croître malgré le déclin,
dans le même temps, de l’Empire.

Eilema

jeudi 5 mars 2009

Réappropriation d'usine en Argentine

En Argentine, suite à la crise économique de 2001 provoquée par une fuite massive de capitaux, des ouvriers occupent les usines abandonnées par leur patron et tentent l'expérience de l'autogestion. Ce documentaire témoigne d'une de ces centaines de réappropriations d'entreprises qui ont eu lieu dans ce pays...

"Nous sommes le mirroir où regarder. L'Argentine, c'est les déchets qui restent d'un pays mondialisé. On est déjà rendu là où le monde s'en va."

C'est un documentaire complet, 1h30.
C'est un peu longuet, 50 minutes auraient suffit, mais on peut zapper les parties "reductio ad pathos" en captant les grandes idées.

mercredi 4 mars 2009

Overdose d'antidépresseurs, Jusqu’où ira-t-on ?

Un article très intéressant sur la consommation d'anti-dépresseurs...

Article d'Angela Corrigan publié le 26/08/2008 sur ContinentalNews

Les Français sont les premiers consommateurs des médicaments psychotropes, appelés aussi antidépresseurs. Ce triste record pousse une quinzaine de médecins français à lancer un cri d'alarme, paru dans "Psychologies magazine". Ils veulent ainsi dénoncer "la surmédication du mal-être".

Plus de 5 millions de personnes consomment des antidépresseurs et psychotropes en France, dont plus de 120 000 enfants et adolescents. Nous consommons en France trois fois plus de tranquillisants et d'antidépresseurs que nos voisins européens. Et cette surconsommation augmente chaque année. Des centaines de milliers de personnes, dans des périodes de vie difficiles mais ne souffrant d'aucun trouble psychiatrique, se voient prescrire ces médicaments sur de longues durées, sans être averties de leurs effets secondaires ni bénéficier d'un suivi régulier.

15 médecins veulent remettre en question l'aide majeure apportée par ces molécules dans le traitement des pathologies mentales ni dans les situations de crise aigüe. Mais il nous semble nécessaire et urgent d'alerter l'opinion et les pouvoirs publics sur les dangers de cette surmédicalisation du mal être et sur l'existence d'alternatives non médicamenteuses aussi efficaces.

Les techniques ayant fait leurs preuves pour soulager la douleur psychique non pathologique ne manquent pas : psychothérapie, phytothérapie, relaxation, méditation, activité physique… C'est pourquoi il nous semble important de faire connaître et de favoriser ces réponses différentes à nos souffrances. Ceci est un appel pour une véritable prise de conscience. Il est urgent de briser le silence.

Jusqu’où ira-t-on ? Après la forte polémique ayant entouré en 2006 le projet de dépistage obligatoire des troubles mentaux chez les enfants, une tentative supplémentaire de psychiatrisation de la population, cette fois-ci adulte, vient d’avoir lieu. Une campagne publicitaire sans précédent a déferlé dans les médias, invitant chaque Français à s’interroger sur son état mental. Le message est simple: est-on certain de ne pas être dépressif et n’est-il pas temps d’envisager la prise d’antidépresseurs pour enfin voir la vie en rose ?

La « dépression » : un marché juteux

Comment justifier une telle campagne qui contribue à remplir les cabinets médicaux de patients inquiets à propos de leur prétendue « maladie » ? La France est déjà le pays le plus accro du monde aux psychotropes et cette campagne ne fera qu’aggraver une situation déjà préoccupante et dénoncée par des experts reconnus.

Dans le rapport qu’il avait remis au Ministre de la santé en 1995 afin d’expliquer les raisons de cette surconsommation, le professeur Zarifian¹ expliquait déjà brillamment comment le tandem psychiatrie biochimique/industrie pharmaceutique avait redéfini les difficultés de la vie et le mal-être qui en résulte pour en faire une maladie : la dépression. Le lobbying intense pour populariser cette nouvelle approche de l’existence nous a fait entrer dans l’ère de « la médicalisation du moindre vague à l’âme ». Entre 1980 et 2004, les ventes d’antidépresseurs ont ainsi été multipliées par 8 en France, passant de 84 millions d’euros en 1980 à plus de 650 millions en 2004. Plus de 5 millions de Français consomment déjà ce type de drogues dont plus de 120 000 enfants et adolescents.

Les laboratoires pharmaceutiques ne sont pas les seuls gagnants de cette médicalisation à outrance. Les cabinets des psychiatres se remplissent et les cliniques psychiatriques privées se multiplient autour de la plupart des grandes villes françaises. Pour quels résultats en terme de santé publique ? L’« épidémie » de dépressions n’a fait que se propager suite au marketing soigneusement élaboré par les laboratoires et les psychiatres leaders d’opinion.

L’efficacité des antidépresseurs remise en question

Les études scientifiques mettant en cause l’efficacité des antidépresseurs se sont multipliées ces dernières années. Récemment, une étude réalisée par les chercheurs de l’Université de Hull (Yorkshire, Royaume Uni) concluait que le Prozac et trois autres antidépresseurs de la même classe n’étaient pas plus efficaces que le placebo pour les personnes présentant une dépression légère ou modérée.

Une autre étude sur les antidépresseurs réalisée par un expert de l’Université de l’Oregon, le docteur E. Turner, a déclenché un scandale au sein de l’administration américaine. Le docteur Turner y révèle que sur un total de 74 études soumises à la FDA (Organisation américaine de mise sur le marché des médicaments) , 36 s’avéraient négatives et qu’elles n’ont jamais été publiées. Onze d’entre elles ont même été « maquillées » pour faire apparaître des résultats positifs.

Comment dès lors justifier les centaines de millions dépensés chaque année par notre système de santé pour des médicaments dépourvus d’efficacité ?

Violences et suicides sur ordonnance

Les antidépresseurs ne sont pas seulement inefficaces, ils sont dangereux. Ils sont aujourd’hui régulièrement mis en cause pour leur rôle dans le passage à l’acte suicidaire ainsi que dans les actes de violence les plus insensés².
Une étude récente réalisée par un groupe de médecins légistes de la région lyonnaise sur 308 personnes s’étant suicidées démontre que plus de 75% des femmes et 45% des hommes consommaient des antidépresseurs. En outre cette consommation avait été au moins doublée chez un nombre significatif des patients dans le mois précédant le passage à l’acte. Les auteurs concluaient ainsi à une corrélation statistiquement significative entre l’augmentation récente de la prescription des médicaments psychotropes (moins d’un mois) et le geste suicidaire³. Ces conclusions corroborent d’ailleurs celles de nombreuses autres études démontrant le risque de passage à l’acte suicidaire lié aux antidépresseurs.

Ces dernières années, la plupart des tireurs fous, dont les victimes se comptent par dizaines, en particulier dans des écoles, étaient sous psychotropes. Rien qu’au cours des derniers mois, on a retrouvé des traces de psychotropes chez le tueur de Virginia Tech, chez Pekka Auvinen, le jeune Finlandais ayant tué 8 personnes dans son lycée, ainsi que chez les récents tireurs fous du Nebraska et de l’Illinois. En France, on se souvient surtout de l’affaire Richard Durn, le tueur de Nanterre, sous antidépresseur lorsqu’il ouvrit le feu en plein conseil municipal, tuant 8 personnes et en blessant 14 avant d’être arrêté puis de se suicider pendant sa garde à vue.

Il y a un an à peine, l’OPEPS (Office Parlementaire d’Evaluation des Politiques de Santé) s’est penché sur la question du bon usage des médicaments psychotropes. Un rapport a été publié dans lequel sont présentées un certain nombre de recommandations conformes aux besoins de notre pays en matière de santé. Parmi ces recommandations figure la nécessité de réduire la fréquence des prescriptions inappropriées en respectant les recommandations de bonnes pratiques, de favoriser l’accès aux alternatives thérapeutiques et de donner aux médecins les outils pour interrompre les traitements chroniques injustifiés. Ces recommandations pourtant pleines de bon sens ont été non seulement ignorées mais, contre toute logique, une campagne publicitaire très onéreuse a été lancée fin 2007 pour encourager la psychiatrisation et la mise sous psychotropes d’une part toujours plus importante de la population.

Tout cela est choquant, déroutant et va contre la logique de précaution la plus élémentaire. Mais l’objectif est-il vraiment la santé mentale de nos concitoyens ? Voir le dossier complet sur les antidépresseurs

Sources: Psychologies.com et Frederic-grossmann.fr/

*Mark GEYER est Psychologue-psychothérapeute - FSP - 92 rue du Lac - CH -1815 Clarens