Nous avons tous en nous, plus ou moins, un fond de nostalgie diffuse, celle d’un paradis perdu… Définitivement perdu.
Certains y voient le temps béni de l’individualisme parfait: l’homme s’auto-suffisait, il constituait un individu autonome, libre de toute attache. Il vivait seul, en famille ou au sein d’un petit clan parfaitement autarcique. Il constituait l’idéal du bon sauvage avant la perversion sociétale.
D’autres y voient le temps non moins béni d’une vie idéale en société , à l’image de la tribu primitive où tout se partage, où l’individu se dilue harmonieusement dans le Tout constitué par le village, ses règles et ses rites admis par tous.
Mais les pépins s’accumulèrent dans la pomme devenue celle de la discorde. Avec la division du travail et la commercialisation, l’idéal se dilue dans les nécessités imposés par la vie dans une nouvelle société, la société marchande…