lundi 4 mai 2009

La grippe porcine : nouvel épisode de storytelling ?

[Edito du 3 septembre]
Alors ça y est, on y est, la voilà elle arrive, menaçante et implacable elle frappe aveuglément et c'est... une simple grippe. H1N1 de son petit nom elle fait surtout des ravages dans les médias et les entreprises où le storytelling académique pour nous faire regarder ailleurs déclenche les passions.
Un seul conseil de lecture pour le moment, cet article du Dr.Marc Zaffran qui remet les stéthoscopes à l'heure sans céder un brin à l'affolement en vigueur :
La grippe : ne vous laissez pas terroriser! (quelques définitions et un point de vue iconoclaste)
C'est une grippe, quoi. Une grippe.
[/Edito]

[AJOUTS le 4 Mai - liens]
Après les frasques privées de nos politiques qui leur ont vaillamment servi de bouclier médiatique, la grippe aviaire est-elle la nouvelle histoire qui va capter toute notre attention de moutons au détriment des vrais risques sociaux ? (Libertés individuelles, Hadopi, crise économique et sociale, environnement, ...)

Devant la couverture médiatique qui nous est généreusement servie à ce sujet au JT tous les soirs, peut-être est-il nécessaire de remettre en question la légitimité de cet épisode à phagocyter purement et simplement l'attention médiatique ?

Le tout avec des reportages à la "24h chrono" montrant moult schémas de foyers d'épidémie et autre. Parions qu'ils vont nous ressortir un de film catastrophe héroïque sauce épidémique ? (Genre style "Alerte") Film dans lequel nos "autorités" se verraient bien prendre le rôle de héros sauvant la planète ce qui aurait le mérite de les dédouaner, en la masquant, de toute la mouise qu'ils continuent de répandre fidèles à leurs prédécesseurs politocards.

Le Storytelling, cette "machine à raconter des histoires et formater les esprits"* pour répéter Christian Salmon, auteur d'un livre sur le storytelling à lire de toute urgence pour comprendre les mécanismes de la nouvelle propagande qui ne s'avoue pas mais n'en est pas moins retorse, plus diffuse et efficace.

Alors la grippe porcine, info ou... intox par saturation de la scène médiatique ?

Diverses infos sur le web [Du nouveau au 3 Septembre] :

Ju²

* "Storytelling, la machine à raconter des histoires et formatter les esprits" - Christian Salmon

mardi 28 avril 2009

De la difficulté d'être lucide

Dernier article en date posté par Daniel Peron. (Dont je vous incite vivement à aller voir les créations artistiques ! Ainsi que le blog complet.)
Il se penche ici sur cette caractéristique humaine très intéressante que d'être capable d'une objectivation lucide intransigeante tout en y préférant, dans la plupart des cas il faut le dire, la douce mélodie d'un aveuglement à base d'illusions rassurantes...
Auto-censure, consensus mou, acceptation, résignation, moutons... je vous laisse lire :

Daniel Peron

samedi 25 avril 2009

Ces études qui attaquent la télévision

On va me dire qu'il est inutile d'ouvrir un blog si c'est pour pointer encore vers un article trouvé grâce à Citoyen.eu.org, et je répondrai que ma fois si, cela fera toujours un pointeur de plus vers l'article, si modeste que soit une telle contribution, et puis ce site est tellement pertinent... ça me donne une occasion de plus d'en faire la pub ! Citoyen.eu.org !!


Pour ne pas être d'une utilité purement epsilonesque, ne serait-ce que pour moi-même (!), voici une synthèse des idées ci-amenées.


Introduction de l'auteur :

Rares sont les études qui se sont intéressées au fonctionnement de la télévision et à ses effets sur le cerveau du point de vue du citoyen. Comment la télévision prépare-t-elle le téléspectateur à ingérer ses contenus ? quelle fascination exerce-t-elle ? Après plus de quarante ans de programmes de masse, elle aurait dû lasser déjà.

Or le constat est inverse : elle ne lasse pas. Pire, elle intoxique. Elle enchaîne les foyers, colonise les pensées quotidiennes, s'implante dans les espaces publics, après avoir déjà largement modifié l'espace social et familial. Constat global de ces études : la télévision affaiblit la capacité d'attention, engendre un état d'hypnose sous couvert de relaxation, elle se passe de l'activité intelligente, critique, l'altère même, mettant les neurones au repos. Une détente favorable à une imprégnation efficace par les contenus publicitaires et autres messages de propagande. Sans se focaliser sur les contenus, et le monde parallèle dans lequel emmène la télévision, certaines de ces études montrent que chez l'enfant, une exposition précoce et répétée à la télévision empêche sa construction psychique. Une question de médium, plus que de programmes. Voici le détail de quelques études - restées discrètes, et pour cause. [...]


Un état de sommeil éveillé

Si l'image est projetée sur un écran, au cinéma, dans le cas de la télévision c'est le téléspectateur qui est lui-même l'écran : envahissement de l'esprit, impact émotionnel direct et manque d'extériorité et donc de recul critique en sont la conséquence.

Autre effet, la télévision plonge le cerveau dans un état de somnolence ce qui le place face aux images dans un état d'hypnose. Ces conclusions s'appuient sur la constatation à l'aide d'un électroencéphalogramme de l'activité du cerveau de téléspectateurs.

Certains établissent même un parallèle entre les effets de la télévision et les techniques de lavage de cerveau, tous deux consistant en la génération d'un état de désensorialisation du sujet qui permet de rompre le sentiment d'extériorité des scènes et ainsi de "faire passer le message" (publicitaire) en plaçant la télévision comme une extension directe du cerveau...

Ainsi détendre, faire rire ou faire pleurer, au fil des émissions, prépare le cerveau à somnoler dans l'attente aussitôt assouvie d'épisodes qui se succèdent, tout en éteignant l'activité critique (ce qui est le cas d'une majorité d'émissions). Ce qui évoque la bévue de Le Lay au sujet de la mission de TF1 de préparer au mieux le cerveau pour les publicitaires et de leur vendre «du temps de cerveau disponible». [...] Le téléspectateur, passif devant son écran, ne va opposer aucune résistance au conditionnement publicitaire.

Références : "Le Tube" de Peter Entell, , "Pour comprendre les médias" de Marshall McLuhan, "The Fordman Experiment" du fils de McLuhan.

Des enjeux de santé publique

La situation est bien plus grave concernant les enfants ; les publicitaires ciblent désormais les bébés...

Il a notoirement été montré qu'une exposition à la télévision avant 3 ans d'âge prépare l'enfant à des troubles de l'attention quelques années plus tard.

L'étude confirmait l'hypothèse selon laquelle la consommation audiovisuelle précoce engendre une modification de la synaptogenèse, c'est-à-dire de la formation du cerveau infantile et de son appareil psychique.

Quand on voit que dans bon nombre de foyers français - et, au delà, mondiaux - la télé est allumée quasiment en permanence, captant l'attention des plus jeunes et plus vulnérables, ça calme...

Retards du langage qui est bien moins conditionné par les paroles passives de la télévision que l'échange actifs avec les proches, absences des expériences motrices et sensorielles durant le gobage passif des images par l'enfant et qui pourtant sont structurelles dans sa formation psychomotrice. (Cf. Piaget ou Winnicott)

Le CSA a ainsi adopté, le 22 juillet 2008, une délibération interdisant aux éditeurs français de proposer des programmes spécifiquement destinés aux enfants de moins de 3 ans.

Combien de temps cette délibération tiendra-t-elle devant la pression des lobbies (lobby-s) publicitaires et le cynisme des annonceurs et producteurs ?

Perte d'attention, agressivité et consommation télévisuelle

Au lieu de la volonté politique pro-sécuritaire actuelle de voir dans les troubles enfantins du comportement des "prémices annonciateurs de la délinquance", ne faudrait-il pas plutôt se pencher du côté des causes et notamment de la surconsommation télévisuelle chronique devenue courante dans la plupart des foyers ?

Il semble que la consommation d'images télévisuelles ou de jeux vidéo ne favorise pas l'activité mentale requise par l'école et que certains problèmes d'échec scolaire, d'inattention et d'agressivité juvénile soient à mettre en rapport avec cette consommation de télévision.

Distraire, hypnotiser, gouverner

Ou la traduction techno-moderne dangereuse du fameux "du pain et des jeux".

La conversation autour des séries télévisées ou des fictions est associée à un sentiment d'évasion mais aussi de dégoût de soi. Cet arrière-monde télévisuel est proche d'une toxicomanie. Et celle-ci se trahit comme pour toute addiction par le dégoût qui s'associe au geste de s'installer devant son téléviseur et de disposer son esprit à ingurgiter des émissions sans distinction. Créant une illusion de satisfaction et un monde parallèle, elle agit aussi au détriment de l'implication de chacun dans la réalité sociale et politique.

Laissant ainsi le champs libre à ceux qui en tirent les ficelles (VGA ou DVI) pour diriger - oups, pardon - gouverner ce troupeau bien servile et maléable. Gilles Châtelet parlait de "cyber-zombies"...

Télévision. Forme de passivité générale où chacun se replie chez soi dans les arrière-mondes télévisuels, abandonnant les lieux sociaux et de débat. Un monde meta-orwellien où l'arme n'est pas le contrôle a posteriori des actes de l'individu (même si on le met en place en prime) mais bien mieux le contrôle des pensées a priori via le media télé.

Conditionnement social pour faire entrer les gentils moutons dans le schéma complet, l'individu est une partie mécanisée du tout. Ne connaissez-vous donc pas un certain mot pour décrire un tel régime politique ?

[...] Le cachet du journal télévisé avalé, c'est l'heure de la fiction.

«Mettez-vous à l'heure de France Télévisions», signalaient il y a peu les écrans pour habituer au nouveau rythme des chaînes publiques. Le nouveau slogan de France Télévisions sonne comme l'heure de la mise au pas du téléspectateur. Sans publicité, mais pas sans autres formes de discours de propagande. Rappelons que la loi audiovisuelle [...], au-delà de son intérêt très éventuel pour la culture, [...] a été imposée avant d'être votée et installe le président de la République comme responsable quasi direct d'un nombre considérable de chaînes et radios.

De plus, chacun sait que la publicité se glisse aussi à l'intérieur des émissions et dessins animés pour enfants, en dehors des fameux «tunnels» de pub, et qu'elle saura mieux encore s'y distiller, plus subliminale.

Enfin, il n'a pas fallu deux mois pour qu'en guise de théâtre, on ait l'Elysée. Quel plus bel exemple de cet usage familier et manipulateur de la télévision que des allocutions ultralumineuses dans un décor élyséen, sur plusieurs chaînes, face à des journalistes triés sur le volet et bien dociles ?


Petite cerise sur le gâteau, en prime : cette vidéo montre des enfants devant (dans ?) la télévision. Je crois que ça parle de soi...



Godfrey Reggio - Evidence


Allez, trêve de subversion, c'est l'heure du Bigdil.
Ju²

mardi 21 avril 2009

Worldometers.info

Vous voulez vous faire peur ? :-)


Ce site propose tout un panel de chiffres concernant l'humanité et qui quantifient de manière très tangible notre impact. Les chiffres ne sont en effet pas statiques mais varient comme en "temps réel" donnant pour certains une impression de vertige...

Rien n'est simple (Paul Jorion)

Une lecture intéressante pour les courageux. Je ne présumerai pas de ce que valent les positions de M. Jorion de manière générale, -- sur son blog figure tout de même en première place un lien vers celui de Jacques Attali... - mais l'article est intéressant en soi en ce qu'il dissèque le traitement du partage des richesses produites par le modèle capitaliste d'une manière synthétique et avec une certaine ambition holistique, si l'on peut dire.

Paul Jorion : Rien n'est simple
[...] Le fait que les travailleurs n’obtiennent leurs salaires que comme reste, une fois que capitalistes et patrons se sont servis, explique pourquoi leur productivité croissante ne débouche ni sur une diminution du nombre de leurs heures de travail, ni sur une diminution du nombre de ceux qui ont à travailler. La seule chose que cette productivité croissante engendre, c’est une accélération du retour des crises de surproduction. Et s’il faut toujours produire davantage, c’est parce que capitalistes et patrons en tirent bénéfice, et ceci, quel que soit l’état de délabrement dans lequel la planète finit par se retrouver à la suite de ça. [...] (*)

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

samedi 18 avril 2009

Crise économique et Etats-Unis

Quelques rappels historiques, pour arrêter d'entendre que les gentils américains sont venus nous sauver de la guerre et que nous leur devons tout. Je mets les liens et vous laisse lire...

Sur la crise de 29 et la propagation à l'Europe :

Sur IBM et le régime nazi :

Autre rappel : les femmes avaient déjà le droit de vote en 1933 en Allemagne.

jeudi 16 avril 2009

Sols agraires, agriculture intensive et biodiversité

L'agriculture intensive, chimique et anti-naturelle, constitue rien moins qu'un viol de la terre arable, situation que cette dernière ne saurait supporter bien longtemps avant de se "suicider". On la comprend...

Nous ne faisons plus de culture en Europe, nous gérons des pathologies végétales.
On maintient en vie des plantes qui ne demandent qu'à mourir.

Nous ne nous intégrons plus au sein des cycles naturels, nous les contraignons au delà de toute notion d'équilibre biologique (rendement, rendement, rendement...) puis nous traitons les pathologies qui sont naturellement la conséquence d'un tel déséquilibre (pesticides, fongicides, hormones, OGM, ...), traitements qui dénaturent encore plus le cycle, et la boucle est bouclée.

Je feuilletais l'autre jour, chose qui ne m'était je dois l'avouer jamais arrivé, le magazine Cultures. Vous n'imaginez pas à quel point ce que Claude Bourguignon dénonce là est vrai : c'est un publi-reportage de long en large, fongicide par ci, désherbant par là, semences bidules qui déchirent mais qu'il faut racheter chaque année, ... Problème, solution (miracle, et chimique). Problème, solution (miracle, et chimique). Problème, ... Assez alarmante, ma lecture.


Claude Bourguignon - Revitalisation biologique des sols

mardi 14 avril 2009

Retour à l'ensauvagement

Êtes-vous vous aussi encore frappé de cécité chronique ?
Interview de Nicolas Hulot dans le cadre de l'émission Capital sur M6.


Source : émission Capital, M6
http://www.dailymotion.com/video/x8v3k4_retour-a-lensauvagement_news

Vivre et penser comme des porcs

"Vivre et penser comme des porcs" est le titre d'un livre de Gilles Châtelet, mathématicien de son état, qui a la fin de sa vie - juste avant qu'il ne mette fin à ses jours, pour être précis - jette son désarroi sur l'état et la marche de notre société (pour ne pas dire civilisation) capitaliste, consumériste, "zombifiante" actuelle.

Un extrait qui résume bien la problématique cruciale abordée :

Promouvoir un travail sans temporalité propre, totalement inféodé à la commande sociale – qu'elle vienne du fouet ou de la faim pour le travail-corvée ou d'une psychologie mutilée de cyber-zombie pour la Surclasse –, incapable de s'articuler avec une intensification de l'individuation pour de grandes masses humaines, bref, se contenter de faire proliférer les cas particuliers d'une espèce : serait-ce tout ce qu'il reste à espérer de l'humanité ?
Vivre et penser comme des porcs, de Gilles Châtelet, Gallimard, p. 160


Une lecture cinglante de remise-en-cause que je ne saurais trop vous conseiller même si elle s'avère radicale -- l'esprit critique, le vrai : celui qui n'hésite pas à aller jusqu'à la sape pure et simple des principes qui nous semblent pourtant acquis comme "fondamentaux", étant toujours plus que le bienvenu, bien qu'étant généralement, et peut-être aujourd'hui plus que jamais, des plus rares... (Ô contresens de l'histoire !)

Pour citer un blog : "Un seul reproche… c’est d’avoir rabaissé le porc à notre image."

En avant-goût :
Ju²

mardi 7 avril 2009

Notre civilisation récente est construite sur un cimetière indien !

Eh oui, les multiples films et romans d'horreur à la Stephen King (of the soup) et autres qui font référence à cette fameuse caractéristique burlesque d'être "construit sur un ancien cimetière indien", confère "Simetière" ou autre "Braindead / Dead Alive", sont tout à fait dans le vrai car c'est une vérité générale à grande échelle.

Lisez-donc à ce titre les propos désabusés de Chef Seattle ci-dessous qui fustige par avance l'avidité, le détachement de la Terre, l'irrespect à l'endroit de cette dernière, le nihilisme in fine, ... de notre civilisation occidentale venue envahir un territoire et, violemment, l'asservir, le rentabiliser, le saccager, le détruire aujourd'hui.
Adieu ruisseaux, prairies, bisons, aigles et mémoires ancestrales, place à la conquête sauvage de la Nature, le déracinement des êtres et la violence totale. "Nous verrons." conclut Chef Seattle - c'est tout vu, malheureusement.

Nous n'avons pas su écouter des propos si sages qui prédisaient bien avant l'heure le futur noir que nous sommes en train de construire pour nos enfants. Pire, tout porte à croire qu'on les a raillés - puis oubliés comme balivernes d'un autre âge, quand elles sont intemporelles.

Soyons maudits à jamais sur notre cimetière indien.
Ju²

lundi 6 avril 2009

Une crise hors norme, par James K. Galbraith

Une remise en cause, par un économiste de renom qui ne se contente pas de suivre le sens du vent, de l'approche de la crise par nos chers politocards internationaux et des modèles descriptifs sur lesquels ils se basent comme sur parole d'évangile : il se pourrait que la présente secousse socio-économique dépasse tellement les derniers hoquets de l'économie qu'elle sorte du champs descriptif et prédictif de nos modèles de "calcul" fondés sur des hypothèses invérifiées relevant de la plus simple pensée magique.

Les propositions de l'auteur pour sortir de l'ornière sont à la hauteur de celles mises en oeuvre lors de la crise de 29, exception faite que nous ne "bénéficierons" pas d'une guerre pour relancer la production.

Si ce point de vue s'éloigne de la politique de l'autruche en vigueur actuellement, il n'en reste pas moins que certains griefs peuvent lui être appliqués, et notamment le non-abandon de la sacro-sainte idée que la croissance et la production (pour ne pas dire le productivisme absolu) sont les piliers nécessaires de la (de toute ?) société.
L'un des moyens d'interventionnisme évoqué est l'emploi des chômeurs par l'état à des tâches allant dans le sens de la "durabilisation" de nos moyens énergétiques notamment ; cependant n'est-il pas antinomique d'investir le durable dans le but... de relancer une croissance humaine productiviste, croissance même qui est en train de consumer à grands feux notre écosystème entier ?

Qui suis-je ? Où suis-je ? Dans quel état j'erre ? Malgré les baffes, l'humanité ne se pose toujours pas vraiment la question du "où vais-je ?".

Je vous laisse lire.

Une crise hors norme, par James K. Galbraith
Partie 1/2 : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2609
Partie 2/2 : http://contreinfo.info/article.php3?id_article=2618
Source en anglais : http://www.washingtonmonthly.com/features/2009/0903.galbraith.html

Sources :
Washington Monthly : http://www.washingtonmonthly.com
Contre Info .info : http://contreinfo.info
Merci à http://citoyen.eu.org

Ju²