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jeudi 16 avril 2009

Sols agraires, agriculture intensive et biodiversité

L'agriculture intensive, chimique et anti-naturelle, constitue rien moins qu'un viol de la terre arable, situation que cette dernière ne saurait supporter bien longtemps avant de se "suicider". On la comprend...

Nous ne faisons plus de culture en Europe, nous gérons des pathologies végétales.
On maintient en vie des plantes qui ne demandent qu'à mourir.

Nous ne nous intégrons plus au sein des cycles naturels, nous les contraignons au delà de toute notion d'équilibre biologique (rendement, rendement, rendement...) puis nous traitons les pathologies qui sont naturellement la conséquence d'un tel déséquilibre (pesticides, fongicides, hormones, OGM, ...), traitements qui dénaturent encore plus le cycle, et la boucle est bouclée.

Je feuilletais l'autre jour, chose qui ne m'était je dois l'avouer jamais arrivé, le magazine Cultures. Vous n'imaginez pas à quel point ce que Claude Bourguignon dénonce là est vrai : c'est un publi-reportage de long en large, fongicide par ci, désherbant par là, semences bidules qui déchirent mais qu'il faut racheter chaque année, ... Problème, solution (miracle, et chimique). Problème, solution (miracle, et chimique). Problème, ... Assez alarmante, ma lecture.


Claude Bourguignon - Revitalisation biologique des sols

mardi 14 avril 2009

Retour à l'ensauvagement

Êtes-vous vous aussi encore frappé de cécité chronique ?
Interview de Nicolas Hulot dans le cadre de l'émission Capital sur M6.


Source : émission Capital, M6
http://www.dailymotion.com/video/x8v3k4_retour-a-lensauvagement_news

Vivre et penser comme des porcs

"Vivre et penser comme des porcs" est le titre d'un livre de Gilles Châtelet, mathématicien de son état, qui a la fin de sa vie - juste avant qu'il ne mette fin à ses jours, pour être précis - jette son désarroi sur l'état et la marche de notre société (pour ne pas dire civilisation) capitaliste, consumériste, "zombifiante" actuelle.

Un extrait qui résume bien la problématique cruciale abordée :

Promouvoir un travail sans temporalité propre, totalement inféodé à la commande sociale – qu'elle vienne du fouet ou de la faim pour le travail-corvée ou d'une psychologie mutilée de cyber-zombie pour la Surclasse –, incapable de s'articuler avec une intensification de l'individuation pour de grandes masses humaines, bref, se contenter de faire proliférer les cas particuliers d'une espèce : serait-ce tout ce qu'il reste à espérer de l'humanité ?
Vivre et penser comme des porcs, de Gilles Châtelet, Gallimard, p. 160


Une lecture cinglante de remise-en-cause que je ne saurais trop vous conseiller même si elle s'avère radicale -- l'esprit critique, le vrai : celui qui n'hésite pas à aller jusqu'à la sape pure et simple des principes qui nous semblent pourtant acquis comme "fondamentaux", étant toujours plus que le bienvenu, bien qu'étant généralement, et peut-être aujourd'hui plus que jamais, des plus rares... (Ô contresens de l'histoire !)

Pour citer un blog : "Un seul reproche… c’est d’avoir rabaissé le porc à notre image."

En avant-goût :
Ju²

mardi 7 avril 2009

Notre civilisation récente est construite sur un cimetière indien !

Eh oui, les multiples films et romans d'horreur à la Stephen King (of the soup) et autres qui font référence à cette fameuse caractéristique burlesque d'être "construit sur un ancien cimetière indien", confère "Simetière" ou autre "Braindead / Dead Alive", sont tout à fait dans le vrai car c'est une vérité générale à grande échelle.

Lisez-donc à ce titre les propos désabusés de Chef Seattle ci-dessous qui fustige par avance l'avidité, le détachement de la Terre, l'irrespect à l'endroit de cette dernière, le nihilisme in fine, ... de notre civilisation occidentale venue envahir un territoire et, violemment, l'asservir, le rentabiliser, le saccager, le détruire aujourd'hui.
Adieu ruisseaux, prairies, bisons, aigles et mémoires ancestrales, place à la conquête sauvage de la Nature, le déracinement des êtres et la violence totale. "Nous verrons." conclut Chef Seattle - c'est tout vu, malheureusement.

Nous n'avons pas su écouter des propos si sages qui prédisaient bien avant l'heure le futur noir que nous sommes en train de construire pour nos enfants. Pire, tout porte à croire qu'on les a raillés - puis oubliés comme balivernes d'un autre âge, quand elles sont intemporelles.

Soyons maudits à jamais sur notre cimetière indien.
Ju²

lundi 16 mars 2009

Quelques principes de management...


Voici un petit florilège de satires de l'organisation du travail...

Le principe de Peter

Énoncé :

Tout employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence.
Corrolaire :
Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d'en assumer la responsabilité.

Quelques explications :

Dans une entreprise, en théorie et dans l'idéal, les employés compétents sont promus, et les incompétents restent à leur place. Donc un employé compétent grimpe la hiérarchie jusqu'à atteindre un poste pour lequel il ne sera pas compétent. À ce stade-là, il devient donc un incompétent qui va occuper son poste indéfiniment.

Au final :

  • un incompétent garde son poste
  • un employé compétent promu est remplacé par un autre employé, potentiellement incompétent
  • si le nouvel employé est compétent, il sera promu et remplacé à son tour par un nouvel employé jusqu'à ce que le poste échoie à un incompétent.

Le principe de Dilbert

Le principe de Dilbert (bande dessinée de Scott Adams) est une extension du principe de Peter :
Les gens les moins compétents sont systématiquement affectés aux postes où ils risquent de causer le moins de dégâts : l'encadrement.

La loi de Parkinson

Le travail s’étale de façon à occuper le temps disponible pour son achèvement.
Cette loi exprimée en 1958 est basé sur des observations de l'administration britannique selon lesquelles le nombre d’employés au Bureau des affaires coloniales ne cessait de croître malgré le déclin,
dans le même temps, de l’Empire.

Eilema